TV-links est revenu !
Désormais l'adresse est: http://tv-links.cc/
Ca fonctionne à peu de choses près comme avant. Certaines vidéos ont hélas disparu (South of nowhere par exemple) et il n'y a plus de flux RSS (j'imagine savoir pourquoi). C'est dommage... juste au moment ou je commençais à tenter la masterisation de Miro. Mais bon, c'est bien quand même.
TV Links était une plateforme neutre référençant des sites proposant des diffusions de programmes vidéo en streaming. Le service a été stoppé et son responsable principal arrêté par la police anglaise.
Certes encore en construction cet outil de recherche de niche déléguait à Firefox la recherche par mots clés (touches Ctrl+f), sans business plan encore défini (comme bon nombres d'autres entreprises sur le web) il n'empêche qu'il s'agissait bel et bien d'un service de référencement et non d'une entreprise de piratage.
Non seulement cet outil de recherche, pas entièrement automatisé mais il s'agit sûrement d'un choix technologique comme un autre, était pratique mais encore bien plus puissant que ce que l'on trouve chez Google-Youtube, DailyMotion et autres Veoh: on trouvait exactement ce qu'on cherchait. Ces résultats, n'en doutons pas, pouvaient être aussi remontés par des moteurs de recherche plus classiques et moins révolutionnaires tels que Google, Yahoo, MSN, Ask... mais avec plus d'actions de la part de l'utilisateur, moins d'efficacité.
Au final il y a bien deux poids, deux mesures entre différents acteurs. Les plus petits, plus dynamiques, plus originaux aussi (en l'occurrence un service basé sur l'homme plutôt que sur des algorithmes complexes), sont encore empêchés quand la logique capitaliste semble difficile à saisir pour des esprits du 20è siècle. Car ne doutons pas que les entreprises ayant pignon sur rue et manipulant des milliards qui elles sont dans l'illégalité (TV-Links ne proposait que des liens, comme un moteur de recherche, mais aucun hébergement tout en proposant des liens vers des plateformes d'achat) n'ont pas été inquiétées dans l'affaire.
J'ajoute que le streaming, accessible via une plateforme neutre telle qu'un moteur de recherche, est le modèle qui permet le plus de contrôler une diffusion ainsi que sa monétisation par les ayants-droits. Bref, comme d'habitude c'est du tout-faux qui fait d'une simplification de la chaîne de diffusion une illégalité en poussant, dans les faits (le "pragmatisme" à la mode qui ambitionne de remplacer la démocratie n'est rien comparé à l'empirisme qui n'est pas discutable), les utilisateurs à choisir des comportements de contournements loin de toute négociation. En oubliant les vertus de la négociation, la morale de l'intérêt commun, l'utilité de l'empirisme, on en oublie le fondement même de la loi et, au final, de la justice.
Désormais l'adresse est: http://tv-links.cc/
Ca fonctionne à peu de choses près comme avant. Certaines vidéos ont hélas disparu (South of nowhere par exemple) et il n'y a plus de flux RSS (j'imagine savoir pourquoi). C'est dommage... juste au moment ou je commençais à tenter la masterisation de Miro. Mais bon, c'est bien quand même.
TV Links était une plateforme neutre référençant des sites proposant des diffusions de programmes vidéo en streaming. Le service a été stoppé et son responsable principal arrêté par la police anglaise.
Certes encore en construction cet outil de recherche de niche déléguait à Firefox la recherche par mots clés (touches Ctrl+f), sans business plan encore défini (comme bon nombres d'autres entreprises sur le web) il n'empêche qu'il s'agissait bel et bien d'un service de référencement et non d'une entreprise de piratage.
Non seulement cet outil de recherche, pas entièrement automatisé mais il s'agit sûrement d'un choix technologique comme un autre, était pratique mais encore bien plus puissant que ce que l'on trouve chez Google-Youtube, DailyMotion et autres Veoh: on trouvait exactement ce qu'on cherchait. Ces résultats, n'en doutons pas, pouvaient être aussi remontés par des moteurs de recherche plus classiques et moins révolutionnaires tels que Google, Yahoo, MSN, Ask... mais avec plus d'actions de la part de l'utilisateur, moins d'efficacité.
Au final il y a bien deux poids, deux mesures entre différents acteurs. Les plus petits, plus dynamiques, plus originaux aussi (en l'occurrence un service basé sur l'homme plutôt que sur des algorithmes complexes), sont encore empêchés quand la logique capitaliste semble difficile à saisir pour des esprits du 20è siècle. Car ne doutons pas que les entreprises ayant pignon sur rue et manipulant des milliards qui elles sont dans l'illégalité (TV-Links ne proposait que des liens, comme un moteur de recherche, mais aucun hébergement tout en proposant des liens vers des plateformes d'achat) n'ont pas été inquiétées dans l'affaire.
J'ajoute que le streaming, accessible via une plateforme neutre telle qu'un moteur de recherche, est le modèle qui permet le plus de contrôler une diffusion ainsi que sa monétisation par les ayants-droits. Bref, comme d'habitude c'est du tout-faux qui fait d'une simplification de la chaîne de diffusion une illégalité en poussant, dans les faits (le "pragmatisme" à la mode qui ambitionne de remplacer la démocratie n'est rien comparé à l'empirisme qui n'est pas discutable), les utilisateurs à choisir des comportements de contournements loin de toute négociation. En oubliant les vertus de la négociation, la morale de l'intérêt commun, l'utilité de l'empirisme, on en oublie le fondement même de la loi et, au final, de la justice.
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